jeudi 25 septembre 2008

La saucisse à la pomme de terre : spécialité Alsacienne ?

Avant toute chose :
Merci Ciorane, je suis très touchée de ton attention : une distinction, encore ! que je décernerai bien volontiers à mon tour à 7 bloggeurs ou bloggeuses.

Voici la règle à suivre :

- mettre logo et règle sur votre blog.
- mettre le lien de la personne qui vous a attribué le prix.
- désigner 7 de vos blogs préférés et les en informer.

Voici donc 7 blogs que je fréquente régulièrement ou que je viens de découvrir avec plaisir ; je les remercie pour leur esthétique et leur créativiré.



Et je ne vous quitte pas sans vous avoir parlé goût...
Numéro 2 m'a fait découvrir une saucisse alsacienne (je n'en ai jamais vu de semblable ailleurs) qui m'a un peu effrayée la première fois !
Quand j'ai vue cette
Hénorme saucisse dans mon assiette mon estomac s'est noué !
"NON pas de saucisse de Morteau géante s'il te plaît le soir ! C'est trop !" (Numéro 2 m'avait fait découvrir cette spécialité quand il travaillait en Franche-Comté).
Et là, surprise la saucisse à la pomme de terre est un modèle de légèreté, parfaitement assaisonnée, dorée et fondante elle accompagne parfaitement une salade !

A tester si vous passez par l'Alsace, puisqu'elle n'est pas exportée chez nous ! Sniff...

dimanche 21 septembre 2008

Melon doré et dernières tomates du jardin pour une entrée simple et savoureuse

Le soleil d'octobre a bien du mal à mûrir nos tomates ; avant de passer à l'épisode "tomates vertes", une dernière salade méli-mélo tomates, melon, jambon cru.



Pour 4

1/2 melon charentais dont on détaille la chair en billes à la cuillère parisienne,
La pulpe de 3 tomates coupée en dés,
2 tranches de jambon cru assez sec coupé en morceaux,
Feta en cubes,
Basilic ciselé (garder quelques feuilles pour la présentation),
Huile d'olive ,
Sel et poivre,
Quelques olives noires(en garder quelques unes pour la présentation) .


  1. Préparer chacun des ingrédients.
    Stoker séparément au frais.
  2. Au dernier moment mettre dans un saladier les billes de melon (égouttées), les dés de tomate (égouttés), le basilic, les cubes de feta, les olives.
  3. Saler poivrer.
    Ajouter un trait d'huile d'olive.
  4. Mélanger à pleine mains... c'est la "Jamie's touch or Nigella's touch" !
    Quelques olives, quelques feuilles de basilic pour finir.
Servez et attendez modestement les compliments ! (n'oubliez pas de rosir de plaisir)


Pour ma part j'adresse mes vifs remerciements à la bloggosphère-en-général, car je n'ai pas noté sur quel(s) blog(s) j'ai déjà vu le melon associé à la tomate.

samedi 20 septembre 2008

Pour les derniers jours de l'été, un minestrone

Pour passer à l'automne en douceur, se réchauffer ce soir,
Minestrone improvisé avec le contenu du frigo.

Pour 4 bols :

3 Tomates en dés,
1 carotte pelée et coupée en dés,
1 oignon coupé en demi rondelles,
1 branche de céleri coupée en morceaux,
2 pommes de terre coupées en dés,
1/2 courgette coupée en dés,
Une poignée de haricots blancs frais,
Une poignée de haricots verts coupés en morceaux,
2 gousse d'ail,
3 bols d'eau,
sel et poivre,
1/2 feuille de laurier,
1 branche de basilic,
Une poignée de jolies petites pâtes.


Le tout à la cocotte minute, 12 minutes sous pression.
Chacun rajoute du basilic à l'huile ou du pesto pour l'assaisonement.
Bonne soirée sous la couette !

mercredi 17 septembre 2008

Curry de sot-l'y-laisse et chutney "low-cost"


Encore un curry ! Celui ci est simple et rapide ; c'est un curry d'avant le tour du monde en "low-cost", et même peut-être d'avant la décolonisation... Le curry vient dans la recette comme le café ou le chocolat dans la crème au beurre ! Un parfum pour une recette on ne peut plus "cuisine à l'ancienne"... Elle figure d'ailleurs presque mot pour mot dans "L'art culinaire moderne, La bonne Table française et étrangère" édition de 1936. Pour lui donner un peu d'exotisme à peu de frais, je le sers avec un chutney tout aussi rapide à cuisiner. Voilà ! Une recette pour quand-on-est-pressé, avec la rentée, ça peut servir !

Curry de sot-l'y-laisse de dinde.
Pour 4 personnes
700 à 800 g de sot-l'y-laisse de dinde.

huile

1 oignon

2 gousses d'ail

3 c. à dessert de curry

sel, poivre
huile et farine pour le roux

  1. Faire dorer la viande dans un peu d'huile. Réserver.
    Dorer légèrement l'oignon émincé. Ajouter la viande et l'ail pressé.
    Saupoudrer de curry, enrober.
  2. Mouiller -couvrir- la viande avec de l'eau bouillante (inutile de prendre du bouillon, le curry est assez parfumé). Saler, poivrer.
  3. Mijoter à feu doux 40 à 50 minutes.
  4. Dans une casserole, faire un roux blond avec 2 cuillères à soupe d'huile et une belle cuillère à soupe de farine.
  5. Mouiller avec le bouillon de cuisson de la viande. Faire 2 à 3 bouillons puis verser cette sauce sur la viande. Goûter, si nécessaire ajouter du curry. Laisser mijoter jusqu'au moment de servir.
  6. Servir avec du riz créole, accompagné de chutney.
La recette de mon chutney de fruits


1 pomme
1 poire

1/2 oignon

50 g de raisins de Corinthe

5 cl de vinaigre de Xérès

75 g de sucre semoule

1 c. à café de miel d'acacia

1 cac rase (ou plus) de gingembre en poudre
poivre
  1. Éplucher les fruits puis les tailler en gros dés.
  2. Faire bouillir le vinaigre, le sucre, le miel et les épices.
  3. Ajouter les fruits, l'oignon émincé et les raisins secs.
  4. Laisser cuire jusqu’à l’obtention d’une compote.
    Se conserve au frigo une semaine.
Bon app' !

mercredi 10 septembre 2008

Confiture de melon à la menthe verte

Pas de T.V., pas de poupée Barbie : mais non, ce n'est pas une punition ; seulement la journée de vacances ordinaires de la petite fille que j'ai été.
En été, on "tutait" les grillons, on jouait au "paraclet" (avec l'accent toulousain ça donnait «paranclet», s'il vous plait), c'est à dire à la marelle, on faisait des balades à vélo, en totale liberté : peu de voitures, peu d'enfants disparus, une grande liberté qui surprend maintenant.
Et on jouait à la dînette ; c'était sérieux ! Maman donnait parfois un peu de cacao, du sucre, du pain rassis pour faire plus vrai. Nous prenions le thé (là on "faisait semblant", parce que les croûtes de pain infusées ça a la couleur du thé, mais c'est tout) ; et il y avait le jardin, la menthe qui gagnait partout. Triturée dans du sucre elle exhalait tout son parfum.

Maintenant encore quand je la froisse au jardin je revois ma dînette en plastique bleu. Depuis, j'ai grandi, je prépare de "vrais" repas tous les "vrais" jours ; reste la menthe au jardin et son parfum rafraîchissant.
Alors aujourd'hui, c'est menthe, dans la confiture de melon ! C'est "pour de vrai", le soleil du melon, le parfum vif de la menthe.

Il faut, pour 2 à 3 pots (dépend de la taille des pots...)

La chair, coupée en cubes d'un melon (éviter le melon trop mûr)
Moitié de son poids de sucre
Le jus d'un demi citron
1 gousse de vanille
2 branches de menthe verte ou menthe marocaine.
  • Mettre dans une bassine à confiture (pas en cuivre pour cette macération) ou une grande marmite les dés de melon, le sucre, le jus de citron et la gousse de vanille fendue en 2 et ouverte.
    Laisser macérer 2 heures environ en mélangeant de temps en temps : le sucre se dissout.
  • Porter à ébullition sur feu vif, cuire 5 minutes.
  • Egoutter les morceaux de melon et cuire encore 5 minutes : le sirop épaissit.
  • Replonger les morceaux de melon dans le sirop et faire à nouveau bouillir 5 minutes.
  • Ôter la gousse de vanille qui a eu le temps de laisser plein de ses petits grains noirs si délicatement parfumés.
  • Mettre en pots (pots lavés, ébouillantés et secs).
    Et enfin glisser quelques feuilles de menthe verte fraîchement cueillie bien lavées et séchées dans chaque pot.


Ça y est, on peut fermer hermétiquement. Ranger dans un endroit frais et sombre pour des tartines de soleil quand le ciel sera bas et froid...

jeudi 4 septembre 2008

Le Gibrou


Tout est sur internet, alors j'y ai cherché le Gibrou de mon enfance ; pas de Gibrou, à part une MARIE LOUISE GIBROU-LATENDRESSE sur "familysearch" et le chemin de Gibrou à Moissac, rien ! Et ce pendant des mois, de temps en temps je lançais une recherche sur Google, mais rien, le vide.
J'ai commencé à penser que le village natal de mon grand-père était le plus arriéré des arriérés ; Hier, surprise ! Une recette de Gibrou, parce que le Gibrou ça se mange ; et c'est simple. Trop simple sans doute pour avoir les honneurs de la toile. Réparons cette injustice :

le Gibrou c'est bon et c'est de saison. Ca commençait mi-août. Traversant l'épicerie de mon oncle à l'heure de la sieste avant d'aller à la piscine , le nez au raz des cageots de fruits, je respirais les parfums des poires et des prunes mûres. Les guêpes ne savaient plus où donner de la trompe... Et mon oncle triait les fruits, car ils se perdaient très vite ; on ne jetait rien, mes cousins mangeaient souvent du Gibrou, c'est à dire des prunes cuites. Aurélienne, une cousine de mon père en faisait à la ferme, ma grand-mère à la maison : c'était un dessert aussi sarthois pour moi que les rillettes.

Il faut des prunes jaunes très mûres et c'est tout.

  1. Les laver, les dénoyauter, couper si elles sont grosses. Avec les mirabelles, inutiles, elles sont petites.
  2. Mettre à cuire dans une casserole à feu doux sans couvrir ; les prunes rendent de l'eau. Le temps de cuisson est court car les fruits sont très mûrs ; il faut surveiller.
  3. A la fin de la cuisson, on peut enlever les fruits et faire réduire à feu moyen le jus rendu avant de le verser sur les fruits.
Voilà c'est fini ! Raffraîchir avant de servir.

La recette que j'ai trouvé sur le net (ici) parle de Gibrou d'Anjou, c'est tout près de la Sarthe. Elle propose de rajouter sucre, vanille et beurre salé, ce qui la rend plus sophistiquée que celle de ma famille. La prochaine fois je parfumerai soit à la mélisse, soit à la réglisse, une idée, comme ça..

mardi 2 septembre 2008

Gâteau "brillant" pour fêter un diamant ! Sachertorte


A mon âge ? Un diamant ? Mais c'est de la folie ! Les bijoux sur les vieilles dames ! Beurk ! C'est bien plus beau sur les jeunettes !
Bon mais je suis faux-cul polie, je baisse les yeux avec modestie et j'accepte bien volontiers. A part ça merci, Ciorane, c'est gentil d'avoir pensé à moi !
Bon pour fêter ça il faudrait un beau gâteau, qui brille de préférence : un Sachertorte !

Donc dimanche pour fêter mon diamant (et la présence de mes enfants et petits-enfants), j'ai fait un Sachertorte, un vrai j'espère ! En tout cas je me suis appliquée. Pas aussi réussi que ceux de la patisserie Demel à Vienne ?

Ceux-là sont hors concours : plus de 150 ans d'expérience !
Ma salle à manger est moins chic ? Mon Mister J. est bien plus beau ! !

Et maintenant la recette :

Pour 2 moules à manqué Ø 20 cm
135 g de chocolat (à 74% de cacao)
5 jaunes d'œuf
80 g de beurre fondu
1 cuillerée à café de vanille en poudre
6 blancs d'œufs
une pincée de sel
120 g de sucre
80 g de farine tamisée
Le jus d'1/2 citron
1 bol de confiture d'abricots passée au tamisée
Pour le glaçage
100 g de chocolat fondant dessert
15 cl de crème fraîche épaisse

Le biscuit
  • Préchauffer le four à 160 °C. Beurrer et fariner le moule ; chemiser le fond de papier cuisson
  • Placer le chocolat juste couvert d'eau froide dans une casserole sur feu très doux. Quand le chocolat est mou, jeter l'eau.
  • Battre les 5 jaunes d'œufs, et ajouter le chocolat, le beurre fondu et l'essence de vanille.
  • Fouetter les 6 blancs avec le sel et le jus de citron jusqu'à ce qu'ils moussent, puis ajouter le sucre, 1 cuillerée à soupe à la fois, en continuant à battre jusqu'à ce que les blancs forment des pics fermes, quand on soulève le batteur hors de la terrine. La "meringue" ainsi obtenue s'incorporera à l'appareil plus facilement.
  • Ajouter la farine tamisée au mélange chocolat.
  • Incorporer environ 1/3 des blancs d'œufs battus au mélange chocolaté puis le reste, à la spatule en soulevant le mélange au lieu de le tourner pour ne pas faire retomber les blancs.
  • Répartir la pâte dans les 2 moules. Cuire 30 à 40 min ; la cuisson est terminée quand une lame plantée dans le gâteau ressort propre et sèche. Détacher les bords du gâteau avec une lame de couteau. Démouler sur grille. Ôter la rondelle de papier cuisson. Laisser refroidir.

Le glaçage

Fondre le chocolat, ajouter la crème, bien mélanger.

Montage
Couper en deux couches le gâteau refroidi, badigeonner la couche du dessous avec la confiture d'abricots ; posez l'autre par-dessus. Badigeonner de confiture le dessus et le coté des biscuits.
Placer la grille sur laquelle est posé le gâteau au-dessus d'un plateau.
Verser le glaçage à 5 cm au-dessus du gâteau en le lissant à la spatule métallique de façon uniforme.
Attendre que le glaçage ne coule plus. Dresser sur un plat de service, mettre au réfrigérateur pour faire durcir le glaçage. Retirez du réfrigérateur 30 minutes avant de servir.
Pour la comparaison, n'hésitez pas à faire le voyage en Autriche ; et goûtez tout ce que vous voyez !

Avant de vous souhaiter une bonne journée, j'ai le plaisir de décerner un diamant à mes bloggeuses préférées :
Loukoum de Beau à la louche pour ses recettes claires et superbement présentées.
Flo Bretzel de Bretzel et café crème qui partage mon premier café devant l'écran sans le savoir... J'en profite pour lui souhaiter un beau bébé, sage et gourmand.
de Babeth's cuisine qui fait refroidir mon café ! encore une !
Gwen du Blog de Gwen, ma dernière découverte.
Maryse animatrice dynamique de La cuisine de Maryse à visiter régulièrement, elle vous surprendra au fil des saisons.
Chrystelle, Un zeste de magie, ses recettes donnent bien envie de faire un détour par sa table d'hôtes !
Bonne lecture avec ces 7 bloggeuses (tiens, pas de bloggeur ?), prévoir le café dans le thermos, ou la tasse chauffante branchée sur port USB : si, si, les chinois en vendent !